Une maladie cardiaque n’empêche pas une vie sexuelle épanouie
Les coups de reins se succèdent, le souffle s’accélère, le plaisir augmente au fur et à mesure que l’étreinte s’intensifie. Mais, subitement, un tournant inattendu et tragique apparaît sur la route rectiligne qui conduit au septième ciel. L’extase cède alors sa place à l’arrêt cardiaque. Cette scène, régulièrement utilisée dans les films, trouve-t-elle également un écho dans la réalité? «Il y a 0,1% de risque que cela se produise dans la vraie vie, c’est donc très anecdotique!» assène d’emblée Réhane Zobrist, afin de tordre le cou à cette idée reçue. Cette physiothérapeute, qui a suivi une formation de sexologie clinique, connaît bien le sujet, puisqu’elle anime au Centre Actif+ chez Hirslanden Clinique Bois-Cerf, à Lausanne, un atelier inédit sur la sexualité des personnes ayant eu un problème cardiaque. Selon elle, faire l’amour équivaudrait à monter deux ou trois étages à pied, c’est-à-dire un effort physique léger à modéré.
publicité
La suite est réservée à nos abonné·e·s
Découvrez nos offres d’abonnement
Déjà abonné·e ? Se connecter