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Générations a choisi de publier un hors-série inédit, avec la collaboration de tous les cantons romands. Témoignages, conseils, solutions, il s’efforce de répondre aux questions que chacun.e se pose à propos des proche aidants.
Episode 18 / 19

Quatre émotions de proche aidant difficiles à gérer

Participer à des groupes de paroles encadrés par un psychologue permet de comprendre comment faire face à ces sentiments négatifs qui traversent chaque aidant: injustice, fatigue, colère, culpabilité.
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Comprendre ses sentiments de colère, de culpabilité, de fatigue et d'injustice ressentis en tant que proche aidant permet de mieux les supporter. © iStock

Cela fait partie du vécu de la plupart des aidants au long cours: éprouver de la fatigue et du ras le bol et se culpabiliser d’en éprouver! Pire: se sentir défaillant, en comparaison d’autres aidants paraissant plus sereins auprès de leur proche en perte d’autonomie. Il n’y a rien de plus toxique pour l’équilibre psychique que s’enfermer dans cet engrenage d’éprouvés négatifs. Pour s’en libérer, il faut en parler. Notamment dans les espaces de paroles destinés aux aidants. Il en existe de deux types. Il y a ceux qui se déroulent autour d’un café, dans un libre échange ouvert et informel animé par un travailleur social. Il y a ceux qui sont encadrés par un psychologue et ont pour ambition de permettre aux aidants d’amorcer un travail sur eux-mêmes. «Dans les deux cas, le collectif permet au proche aidant de réaliser qu’il n’est pas seul à vivre des situations difficiles...

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