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Générations a choisi de publier un hors-série inédit, avec la collaboration de tous les cantons romands. Témoignages, conseils, solutions, il s’efforce de répondre aux questions que chacun.e se pose à propos des proche aidants.
Episode 8 / 19

«Proche aidante, je dois aussi faire des choses rien que pour moi»

Déléguer, même peu, apporte un réconfort essentiel. Tania Troyon, qui s’occupe de son mari atteint d’une sclérose en plaques, en témoigne.
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Tania Troyon prend une journée de congé pour elle par semaine, entre son activité professionnelle et celle de proche aidante de son mari Nicolas. © Sandra Culand

Tania Troyon, 58 ans, est proche aidante depuis de nombreuses années. La maladie de son mari Nicolas, la sclérose en plaques, a été diagnostiquée en 1991 et cela fait, désormais, huit ans qu’il ne se déplace plus qu’en chaise roulante. «Je travaille à 60%, du lundi au mercredi, comme responsable d’atelier. Ces jours-là, je me lève à 3 heures le matin pour faire la toilette de mon mari et me préparer.»

Cette proche aidante bénéficie d’une aide à domicile, de 7h30 à 16h30, les jours où elle travaille, ainsi que les jeudis, de 10h à 17h. «C’est mon seul jour de congé, vu que les week-ends je m’occupe seule de Nicolas, tout comme les nuits. Je profite des jeudis pour aller voir mon amie, qui vit au Locle (NE) ou ma tante. Je fais les magasins ou je vais au restaurant. Je vais aussi régulièrement à Berne, c’est une ville...

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