«Mon épouse me répétait: ça n’est pas la vie qu’on avait choisie!»
«L’annonce du diagnostic posé sur les oublis et les absences de ma femme m’a fait le même effet que si je m’étais pris un autobus en pleine face: Alzheimer. Karin avait cinquante ans. Nos quatre enfants étant devenus grands, elle venait de décider de consacrer plus de temps à sa peinture. Elle a tout de suite réagi en actrice de sa maladie: elle a pris contact avec une association pour malades Alzheimer afin de comprendre ce qui l’attendait et nouer des contacts pouvant nous être utiles le moment venu. Nous avons convenu tous les deux que nous ne cacherions pas la situation. Ni à nos enfants, ni au reste de la famille, à nos amis, collaborateurs et voisins.
Lorsque nous avons réuni les enfants, ils s’attendaient à ce qu’on leur annonce notre séparation. Ils auraient préféré. Cette maladie est effrayante. Au début, Karin était encore indépendante. Elle allait et venait...
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