Les allergènes s’invitent à table
Bien sûr, la génétique n’est pas innocente. Dans bon nombre de cas, les individus se retrouvent prédisposés à souffrir d’allergies alimentaires. Mais elle n’explique de loin pas la progression foudroyante du nombre de réactions observées ces trois à quatre dernières décennies. De 1% dans les années septante, elles concernent aujourd’hui entre 6% et 8% de la population, à en croire Santé-Médecine. Le Centre d'Allergie Suisse rappelle pour sa part qu’une personne sur cinq se plaint, lors de sondages, d’allergies alimentaires, mais seuls 2% à 8% des cas peuvent être prouvés.
A défaut de chiffres précis, l’explosion du nombre de cas est avérée, depuis les années soixante et septante. C’est là que tout a commencé. «Actuellement, on l’explique par la théorie hygiéniste, note la Dre Stéphanie Petitpierre, spécialiste en allergologie et immunologie clinique au CHUV. Peu à peu, avec l’amélioration des mesures d’hygiène et les progrès de la...
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