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Générations a choisi de publier un hors-série inédit, avec la collaboration de tous les cantons romands. Témoignages, conseils, solutions, il s’efforce de répondre aux questions que chacun.e se pose à propos des proche aidants.
Episode 11 / 19

Le proche aidant doit oser déléguer pour ne pas s'épuiser

Par loyauté, par honte ou par méconnaissance, beaucoup d’aidants assument tout tous seuls. Les raisons qui freinent à demander de l’aide sont nombreuses. Mais vrais problèmes ou fausses excuses? Voici quelques idées reçues à surmonter.
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La fatigue - physique et psychique - est, avec la culpabilité, la colère ou l'injustice, un élément permanent chez le proche aidant. © iStock

«Les personnes qui peuvent m’aider ne sauront pas faire aussi bien que moi»

Certaines tâches peuvent effectivement être difficiles à expliquer à une tierce personne. Parfois, ce n’est pas forcément les gestes techniques que les proches aidants peinent à déléguer, mais plus ce qui a trait à l’intime, à son «chez soi». Dans les faits, ils sollicitent principalement les aides en santé. «Les soins à domicile sont non seulement remboursés par les assurances, mais ils sont aussi plus facilement acceptables et acceptés par le proche aidant et le proche aidé, car ils fournissent des gestes techniques nécessitant le savoir-faire des professionnels, explique Valérie Ugolini, responsable du Service d’aide à la famille à la Croix-Rouge fribourgeoise. En revanche, c’est beaucoup plus compliqué pour les proches de s’adresser à un service de relève, de demander l’intervention de bénévoles ou d’auxiliaires de santé ou même d’organiser un accueil de jour, car c’est reconnaître...

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