Dépression: même par temps de Covid, la déprime ne doit pas devenir une fatalité

Elle ne comprend pas, Martine, 66 ans, pourquoi elle n’a plus envie de rien depuis quelques semaines. Ni de s’apprêter avec fantaisie, comme elle en a l’habitude, ni de partir à la recherche de bonnes victuailles à manger, ni de décrocher son téléphone pour appeler ses copines. « D’un naturel plutôt optimiste, j’ai la capacité de rebondir sur les désagréments de la vie et je pensais que l’adversité me donnait naturellement la force de combattre pour m’en sortir. Bref, je me croyais forte, mais c’était faux. Le Covid-19 — qui ne m’a pas encore contaminée cependant — a eu raison de mon dynamisme. Depuis le début de l’année, je me sens sans allant. Comme si j’avais perdu le goût de vivre. » Et Martine de se retrancher dans sa bulle et de se laisser envahir par les idées noires. Cette baisse de moral n’est pas propre à Martine.
Selon l’étude...
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