Ces irrémédiables pulsions destructrices de l'Homme
Depuis la nuit des temps, les hommes s’entretuent sans discontinuer. Les conflits sont proches ou lointains, au corps à corps ou par écrans interposés, médiatisés ou ignorés. Qui, par exemple, a parlé des affrontements hmong au Laos ou du conflit de Transnistrie? D’autres ont une portée mondiale, comme la guerre russo-ukrainienne ou le conflit entre Israël et le Hamas. Comme vous le questionnez très justement, que se passe-t-il dans la tête des individus et des peuples pour engendrer de telles horreurs malgré les conclusions qu’ils auraient pu tirer des guerres précédentes?
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Des hommes instinctuels
Tout d’abord, attardons-nous sur l’individu. L’humain est un être pulsionnel capable d’une grande agressivité. Les pulsions qui l’habitent sont motivées par une satisfaction immédiate, peu importe la raison ou le motif. La pulsion doit être satisfaite aux dépens de son prochain, quitte à «s’approprier ses biens, l’humilier, lui infliger des souffrances, le martyriser et le tuer», dira Freud.
La guerre et son corollaire, la barbarie, lui permettent de faire face à son penchant primaire de destruction à travers la pulsion de mort. Au fond de lui-même, dans son désir le plus impénétrable et le plus bestial, il porte naturellement cette pulsion originelle qui va le pousser aux horreurs dont vous avez été témoin.
Des nations primitives
Force est de constater que l’homme est un loup pour l’homme, et les nations ne sont pas en reste dans cette sauvagerie. Sans garde-fou comme l’éducation ou une conscience morale régie par les règles...
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