Poêlier-fumiste, l’un des rares à rallumer la flamme
Dans la ferme qu’il a rénovée à Gorgier (NE), le village où il a grandi, Colin Porret, 37 ans, ne jure que par le bon vieux feu de bois domestique. Au centre d’un vaste espace accueillant une cuisine et le séjour, trône un monumental poêle en faïence. Relié à une cuisinière à bois, il apporte du chaud à la pièce et dans toute la maisonnée. Mais également de la «chaleur», comme aime à dire ce père de famille en évoquant l’ambiance cosy qui règne chez lui.
Sa femme ainsi que leurs trois enfants ont adopté ce « banc chauffant » que Colin a monté en partie avec des carreaux (« catelles ») majoritairement du coin et, pour le reste, en provenance du canton de Fribourg. Un puzzle en céramique à pâte argileuse dont ce poêlier-fumiste connaît tous les secrets, lui qui a fait de cette technique de chauffage ancestrale son métier.
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