Par ici la bonne soupe d'hiver!
Miam! Une bonne soupe aux légumes ou au potimarron, que c’est requinquant, surtout lorsque les températures déclinent à l’extérieur! Et si on ajoute du gruyère râpé ou du curry, le nirvana n’est pas loin. Alors pourquoi s’en priver? Diplômée de l’Association suisse des diététicien-ne-s (ASDD), Valérie McKenzie nous rappelle toutefois les quelques pièges à éviter si l’on entend conserver les bienfaits santé de son assiette.
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1. Privilégier le «fait maison»
Dans la mesure du possible et de son emploi du temps, on privilégiera les soupes faites maison. «Elles sont toujours plus intéressantes que les produits industriels, car elles évitent les additifs tout en permettant de contrôler la qualité et la quantité des ingrédients utilisés (sel, graisses…). De plus, les recettes maison sont déclinables à l’infini (de la soupe en entrée à la soupe repas).
2. Limiter les féculents
Attention à ne pas abuser des féculents. «Par exemple, si l’on prévoit de manger en plus du pain et du fromage, il faut soit y renoncer dans la soupe (pas de pommes de terre, de céréales ou de légumineuses), soit diminuer ou supprimer le pain en accompagnement.» Au passage, Valérie McKenzie rappelle qu’une soupe peut constituer un repas complet si elle contient des légumes, des féculents et des protéines (par exemple, une soupe chinoise avec légumes, vermicelles et poulet).
3. Doucement sur le sel...
Évidemment, il convient de faire attention au sel (donc y compris les cubes de bouillon). Tous, nous en consommons trop, alors qu’il est entre autres un facteur de risque cardiovasculaire et qu’il favorise l’hypertension.
4. ... et les graisses
Gare aussi aux graisses. On évite la crème (de lait ou de soja), ainsi que le lait de coco. Et pour bien faire jusqu’au bout, «il faut limiter l’huile (ou le beurre) qui sert à étuver les ingrédients de départ».
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5. Apport en légumes
Et le positif, alors? D’abord, la soupe hydrate bien. Cela dit, si le besoin s’en fait ressentir, ne vous privez pas de boire à côté. Par ailleurs, c’est un apport intéressant de légumes, surtout en période froide, où l’envie de crudités est plus faible.
6. Et un fruit frais pour le dessert
«En ce qui concerne ses apports nutritifs, rappelle la diététicienne ASDD, ils dépendent beaucoup des ingrédients de base. L’apport en vitamines est souvent limité, du fait de la chaleur et de la durée de cuisson. Il est donc toujours conseillé de compenser cette perte en privilégiant un fruit frais pour le dessert.»
La recette diététique de la soupe de potimarron
On aime la soupe de potimarron pour son goût de châtaigne. Voici la recette que propose la diététicienne Valérie MacKenzie:
- Il suffit de faire revenir un oignon (ou une échalote) dans 1 cuillère d’huile, d’ajouter les morceaux de potimarron (il n’est pas utile de le peler, ce qui rend le travail encore plus facile et rapide), de l’eau et un peu de sel, et de laisser cuire jusqu’à ce que les morceaux se défassent.
- Ensuite, mixer (il peut être utile d’ajouter un peu d’eau si la consistance vous semble trop épaisse), ajouter 1 ou 2 triangles de Vache qui rit pour l’onctuosité, rectifier l’assaisonnement (sel et poivre selon votre goût) et mixer à nouveau.
Bon appétit!