Nous, on a «La petite Charlotte», et tac!

Jean-Marc Rapaz, Journaliste - dim. 01/09/2024 - 16:13

Il aurait bien voulu vous parler un peu de sport, mais il craignait l'overdose post-JO, post-Eurofoot et post-Tour de France. Alors notre chroniqueur sur canapé se penche sur la musique diffusée... aux JO.

Jeux olympiques Paris 2024 public fête populaire organisation trêve — Il faut bien l'admettre, les JO de Paris ont été une réussite, avec une ambiance de folie dans tous les stades et ailleurs aussi. © Paris 2024

Rassurez-vous : après l’Euro de football, le Tour de France et les Jeux olympiques de Paris, je ne vais pas vous parler de sport. Mais plutôt de la musique jouée à plein tube dans les salles et les stades pour chauffer le public durant les JO. À savoir des tubes ou plutôt des extraits de chansons célèbres balancés à chaque interruption du jeu, que ce soit au volleyball, au basket, au handball, voire dans une piscine couverte pour célébrer la victoire d’un nageur «marchand de rêves».

Et là, Paris mérite bien une médaille d’or. Quelle ambiance de feu et quelle playlist! Après l’inévitable Hymne à l’amour lors de la cérémonie d’ouverture, les DJ de service ont flatté les oreilles des sexagénaires avec une compilation nostalgique à souhait. Et la foule de reprendre en chœur Que je t’aime de Johnny Hallyday pour déclarer sa flamme à Léon le dauphin gaulois. Quoi de mieux ensuite pour mettre le feu que de fredonner le refrain de Les yeux d’Émilie ou Les Champs-Élysées de Joe Dassin, de planer avec Plastic Bertrand (1978 quand même!), de sautiller sur Alexandrie, Alexandra de la pile électrique Claude François, et de se sentir invincible avec J’t’emmène au vent de Louise Attaque? Sans oublier Aznavour, de la partie, lui, avec le classique Emmenez-moi. Évidemment, il y a eu aussi les hits habituels des stades, comme Freed from Desire de GALA ou We Will Rock...