L'érotique «Emmanuelle», 50 ans après
Emmanuelle sera le film événement de la rentrée. Pour plusieurs raisons. D’abord parce que la première adaptation par Just Jaeckin du roman autobiographique de la Thaïlandaise Marayat Bibidh, alias Emmanuelle Arsan, est devenu culte. Qui n’a pas en tête l’affiche du film représentant Sylvia Kristel, le buste nu, juste paré d’un collier de perles, assise dans un fauteuil en rotin?
Sorti en France en 1974, au moment de la fin de la censure au cinéma et en pleine libération sexuelle, le film érotique connaît immédiatement un succès phénoménal et sera projeté sur les Champs-Élysées durant treize ans, sans discontinuer. En Suisse, sa programmation en 1976 fait débat. La commission de censure vaudoise est particulièrement scandalisée. Et le film est interdit à Genève, par exemple. Quelle horreur, n’est-ce pas, l’histoire de cette femme, Emmanuelle, partie retrouver son mari à Bangkok et s’initiant aux plaisirs de la chair en passant de bras...
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