Julie Andrieu, une autre recette pour défendre les petits plats
Ni le bœuf miroton, ni la côte de veau Foyot, ni encore l’oie de Noël au foin, trois recettes figurant au sommaire de son dernier livre, ne représentent pour Julie Andrieu des plats «petites madeleines». Pour lui faire remonter le temps et la replonger dans des souvenirs d’enfance liés à ce qu’elle mange, il faut aller piocher du côté des plats industriels. Notamment des surgelés, qui ont fait leur apparition peu de temps avant sa naissance, en 1974. Comme elle l’explique, sa mère, la comédienne Nicole Courcel, qui l’a élevée seule, considérait le temps passé en cuisine comme un asservissement de la femme. «À ses yeux, s’affranchir de la cuisine était une marque d’autonomie par rapport aux valeurs traditionnelles bourgeoises. La bonne nourriture «maison» n’a donc pas fait partie de mon quotidien. D’autant moins que, lorsque ma mère partait en tournée, elle me confiait à la jeune fille au pair...
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