«Pour moi, "Le Petit Prince", c'est...»
Des personnalités comme le dessinateur Cosey ou la co-présidente du festival BDFIL Léonore Porchet évoquent cette oeuvre «la plus vendue dans le monde après La Bible».
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«Le Petit Prince est une belle découverte qui remonte à l’époque où j’avais entre 15 et 20 ans. C’est surtout la première rencontre qui m’a touché. Mon Petit Prince à moi, c’est plutôt Jonathan Livingston le goéland de Richard Bach. Je l’ai découvert en librairie et ça été une vraie surprise. Mon personnage de Jonathan est un hommage à ce personnage de goéland et sa quête d’absolu d’une grande fraîcheur et pleine de poésie.»
«J’ai bien évidemment lu et écouté Le Petit Prince. En audio, la version avec Gérard Philipe est particulièrement émotionnelle et de loin la plus réussie. Il y a tellement de vérités et de poésie dans ce livre que cet ouvrage est sans aucun doute un chef-d’œuvre de la littérature. On peut simplement regretter toutes les dérives commerciales liées à ce livre. Aujourd’hui, je lui demanderais de me dessiner un mouton dans les nuages.»
«J’ai découvert Le Petit Prince quand j’étais enfant, autour de 12 ans, je pense. Je l’ai lu seule, en livre. J’ai encore l’ouvrage, avec la couverture toute froissée de mes déplacements avec lui dans mon sac d’école. Il m’a apporté beaucoup de poésie et de calme, à une période de préadolescence où ce n’est pas le calme intérieur qui domine. En tant que lectrice de bande dessinée et co-directrice de BDFIL, je lui demanderais certainement de me dessiner un strip, qui donnerait vie à un personnage et raconterait une histoire. Pourquoi pas entre un mouton et un renard!»
«Pendant cinq ans, j’ai joué le rôle de Saint-Exupéry dans le contexte du spectacle Les secrets du Petit Prince de la compagnie Lunidea, avec Cédric Cassimo qui maîtrise l’art de l’animation de sable et Sébastien dans le rôle du Petit Prince. Je l’ai lu la première fois quand j’avais 10 ou 11 ans. A travers ce spectacle, j’ai relu et revécu ce voyage initiatique. Libraire de formation, je me suis souvent interrogé sur le fait de le conseiller ou non à des enfants. L’histoire n’est pas toujours facile à suivre à un premier niveau. Il y a des moments tristes, aussi. Sur scène, quand Le Petit Prince s’en va, j’ai vu des gens pleurer.»
«J’ai découvert l’œuvre quand j’étais enfant, par le biais du disque que j’écoutais à la maison, avec la voix de Gérard Philipe dans le rôle du narrateur. Je me rappelle du renard qui demande au Petit Prince de l’apprivoiser pour qu’ils deviennent amis et qui lui explique qu’on devient responsable de ce qu’on a apprivoisé. Je trouve que c’est une belle éthique des relations humaines.»