
Toujours traumatisée par la perte de son ancienne compagne§1, la commandante Chloé Latour de la Crime de Marseille ne supporte plus les féminicides. Elle enrage littéralement. C’est le cas lorsqu’une jeune femme est égorgée devant un commissariat. Pourquoi lui avoir coupé de surcroît une main et pourquoi lui manque-t-il un sein ? Et que signifie ce tatouage digne des fous de dieu : « Les hommes ont autorité sur les femmes » ?
A la poursuite du tueur, la flic va cumuler les embûches. La victime étant reliée à un important trafic de drogue, elle va devoir enquêter dans les cités de Marseille, échapper aux dealers avant de poursuivre une piste la conduisant en Arabie Saoudite, à Dubaï et dans les îles turques, le tout sans l’aval de sa hiérarchie.
On le comprend, Olivier Descosse n’y va pas avec le dos de la cuillère dans son nouveau polar, L’heure des fauves. À tel point qu’on a parfois de la peine à y croire, mais qu’importe, il faut lire ce roman comme on regarde un film de James Bond au cinéma. Et le résultat est là, grâce aussi à une écriture très fluide : on s’amuse à lire d’une traite ce thriller palpitant.
L’heure des fauves, Éditions XO