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Culture

Il était Alain Delon, selon la presse romande

La rédaction, - lun. 19/08/2024 - 08:55
L'acteur franco-suisse Alain Delon est décédé dimanche à l'âge de 88 ans. Le monde entier rend hommage à un comédien exceptionnel. Tour d'horizon des couronnes tressées par les médias romands.
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Alain Delon à Moscou en décembre 2010. © Premier.gov.ru/Wikipédia

Au lendemain de l'annonce du décès d'Alain Delon dans sa résidence de Douchy (centre de la France) à l'âge de 88 ans, la presse du monde entier salue la carrière d'un acteur exceptionnel. Les médias romands rendent également hommage au comédien, en rappelant qu'il était aussi suisse.

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Jouant la proximité La Côte (article payant) par exemple titre sa page consacrée à l'acteur ainsi: «Alain Delon laisse des souvenirs sur la Côte». Soulignant: «Pour beaucoup de Suisses, Alain Delon était Genevois d'adoption. Et pourtant, celui qui avait aussi le passeport à croix blanche a eu des attaches sur la Côte», comme «un magnifique appartement acheté - dans les années huitante - du côté de la route de Clémenty, qu'il n'aura que peu ou pas habité». Le quotidien régional retrace aussi le parcours de la star qui «s’enorgueillissait de n’avoir jamais travaillé sa technique et s’appuyait sur son charisme, mélange unique de beauté incandescente et de froideur cassante». 

En régional de l'étape, la Tribune de Genève, outre un éditorial et trois pages sur la vie et l'oeuvre de l'acteur et les réactions de personnalités du 7e art à son décès, propose un délicieux entretien avec l'avocat Marc Bonnant  (article payant) «qui a été très proche du comédien» fourmillant d'anecdotes, comme cet échange que relate le pénaliste: «Je lui ai demandé une part de sa beauté en échange d'un peu d'intelligence.» Ce à quoi Delon a répondu du tac au tac: «Je n'en ai pas besoin, je l'ai déjà.» L'article rappelle aussi quelques faits - moins brillants parfois (fausses plaques d'immatriculation, arrestation de son fils, etc. - survenus dans le canton dont il était habitant depuis 1983 (et naturalisé suisse en 2000) et dans lequel réside sa fille Anouchka.

Autre quotidien genevois, Le Courrier dresse un portrait d'Alain Delon sous un angle politique. Dans son article «Alain Delon, soleil noir du 7e art» (payant), il décrit ainsi l'homme: «Sphinx solitaire, tourmenté et controversé, l’acteur français, décédé dimanche matin, était un mythe du cinéma. Ses amitiés et positions politiques en ont fait une icône culturelle de droite.»

Avec «Alain Delon: un monstre sacré en dix films culte», ArcInfo revient sur les grands moments de la carrière de l'artiste, de Plein Soleil (1960) à Astérix aux Jeux olympiques (2008), en passant par Le samouraï (1967), La piscine (1969) ou Trois hommes à abattre (1980).

Le Nouvelliste rappelle de son côté à quel point «l'acteur était amoureux de Crans-Montana depuis 2006» (payant). «Alain Delon a aussi des liens avec le Valais et plus particulièrement Crans-Montana entre 2006 et 2016. Il y venait chaque hiver pendant dix jours à Noël.»

La Liberté évoque l'entreprise AD sous le titre «Multimilliardaire, Alain Delon, un acteur de marques». «Montres, grands crus, œuvres d’art… Bien plus qu’avec ses cachets, c’est en faisant fructifier commercialement son nom et son image que le comédien est devenu multimillionnaire. Une fortune désormais au cœur d’un combat familial».

Avec force images, extraits de films, interviews, chronologie, etc. RTSinfo a constitué un dossier spécial pour «l'adieu à un monstre sacré du cinéma».

Enfin, Le Quotidien jurassien relate «la vague d'émotion suscitée par l'acteur au regard magnétique, de l'Italie au Japon».

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