Cours Atlee, cours !

Jean-Marc Rapaz, Journaliste - ven. 20/09/2024 - 08:51

Dans "Une lueur d’espoir", son dernier roman policier, David Baldacci conserve la recette qui a fait son succès. Un rythme effréné, des rebondissements à la pelle et des méchants en veux-tu en voilà qui cherchent noise à son héroïne !

Romancier David Baldacci — © DR 2019 VCU University Relations

Pitié pour Atlee ! Depuis le temps qu’elle cherche à savoir ce qui est arrivé à sa jumelle, enlevée à l’âge de six ans, elle collectionne les désillusions. Et comme si cela ne suffisait pas, elle a un don certain pour attirer les ennuis. Pas des petits, mais des sérieux, soit des gangsters généralement animés des plus mauvaises intentions à son égard. Dans Une lueur d’espoir, l’agente du FBI et héroïne récurrente du romancier américain David Baldacci se retrouve ainsi confrontée à des trafiquants de drogue capables du pire pour l’arrêter. On ne vous en dit pas plus, mais les lecteurs et la fliquette rompue aux techniques des arts martiaux vont aller de (mauvaise) surprise en (très mauvaise) surprise.

Avec 150 millions de livres vendus à travers le monde, dont un qui a été adapté au cinéma (Les pleins pouvoirs), avec Clint Eastwood, pardonnez du peu, David Baldacci est un filou de la littérature. Il sait mieux que beaucoup comment tenir son auditoire en haleine. Certes, Il aligne parfois les clichés, mais qu’importe. Courageuse, persévérante, Atlee Pine est une héroïne qu’on ne peut abandonner en chemin. Cours Atlee, cours !

Une lueur d'espoir, Editions Talent