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Culture

A Venise, le commissaire Brunetti déterre le passé

Jean-Marc Rapaz, Journaliste - jeu. 05/09/2024 - 08:03
Le nouveau roman policier de l’Américaine Donna Leon plonge dans les années de plomb de l’Italie où la violence, le terrorisme et les meurtres étaient monnaie courante.
Venise
© iStock

Née dans le New Jersey, l’Américaine Donna Leon est tombée amoureuse de Venise. C’est là que se situent donc les enquêtes de son héros, le commissaire Guido Brunetti. Un flic à l’ancienne, qui prend son temps pour enquêter, et ne recourt pas à la violence ou d’autres procédés douteux pour progresser. Son arme, c’est son cerveau. Et cette fois encore, il va devoir faire travailler ses méninges pour comprendre qui a tué cet employé de maison tamoul. Un homme d’une gentillesse extrême aux lectures pourtant étonnantes.

Avec son style particulier, cette écrivaine peu pressée également qu’est Donna Leon se révèle une fois encore une extraordinaire organisatrice de voyages à l’intention de ses lecteurs. Dans Le palais de l’infortune, elle nous plonge dans l’histoire récente et trouble de l’Italie, mais aussi dans la gastronomie et la topographie de sa ville de cœur, sans oublier un détour dans l’âme de ses habitants de toujours. On ne peut qu’aimer cet étonnant policier, lecteur de Pausanias, cet auteur grec de l’Antiquité. Chapeau !

Le palais de l’infortune, Éditions Calmann-Lévy, 


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