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Santé & Bien-être

Maladies génétiques: faut-il tout dire?

- sam. 01/10/2022 - 00:00
Etre porteuse d’une mutation génétique peut sembler effrayant. A-t-on envie de le savoir, faut-il en parler? Au CHUV, des spécialistes aident les patientes atteintes d’un cancer à prendre une décision. Interview de l'une d'eux, la professeure Sheila Unger.
Risque transmission maladie genetique
La professeure Sheila Unger, médecin-cheffe responsable de l’Unité d’oncogénétique au Service de médecine génétique du CHUV.  © DR

- A quel moment intervenez-vous auprès d’une femme hospitalisée pour un cancer du sein ou des ovaires?
- Sheila Unger: Généralement, c’est l’oncologue ou le gynécologue qui aborde la question de la possibilité de faire une analyse génétique. Ensuite l’Unité d’oncogénétique prend le relais pour répondre aux questions de la patiente et lui expliquer quelles sont les implications du test.

- L’analyse génétique est-elle proposée à toutes les femmes?
- Non. Si une femme développe un cancer du sein avant 40 ans, même s’il n’y a pas d’autres personnes touchées dans sa famille, on peut lui proposer l’analyse génétique. Mais on ne la propose pas systématiquement à une femme de plus de 40 ans. Cela dépend des facteurs de risque, comme le type de la tumeur et les antécédents familiaux. En ce qui concerne le cancer des ovaires, cela dépend du type de cancer.

- Arrive-t-il que des patientes refusent...

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