Le tabou de la masturbation
Si, socialement, le rapport au plaisir solitaire a été mouvementé au cours des derniers siècles, passant notamment d’une acceptation à une réprobation totale menée par ce cher compatriote, le Dʳ Tissot, au XVIIIe siècle, à travers son traité De l’onanisme et des maladies produites par la masturbation, aujourd’hui encore se masturber n’est pas l’activité dont on parle le plus aisément. Encore que, les jeunes générations, sur Instagram, délient les langues en partageant techniques et mots encourageants pour découvrir leur corps et optimiser leur plaisir sexuel. Car, oui, tout comme le sexe à deux, le plaisir solitaire s’entraîne et s’apprend. Il est même, en sexologie, décrit comme essentiel pour développer une sexualité épanouissante. Or, régulièrement, on a tendance à rester sur des acquis et, bien qu’en développant l’imaginaire, à cesser d’explorer son corps. Dès lors, essayons de nous départir de la culpabilité encore souvent ressentie et mettons consciemment la main à...
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