«J’ai transmis à ma fille le gène du cancer du sein»
«Apprendre qu’on souffre d’un cancer est une chose, confie Sophie. Mais devoir annoncer aux personnes de sa famille qu’elles ont peut-être un risque accru de développer la maladie, c’est une réelle source d’inquiétude. J’étais la messagère de mauvaises nouvelles et ça me rendait très malheureuse.» C’est en 2015, alors qu’elle a déjà subi l’ablation des ovaires et une chimiothérapie, que Sophie K. est invitée à une consultation d’oncogénétique à la demande de son médecin traitant. «J’ai dû remplir un questionnaire et établir un arbre généalogique détaillé en indiquant les cas de cancer dans la famille. C’était un gros travail! Je ne connaissais pas les problèmes de santé de certains grands-parents. Je devais aussi noter des informations sur mes cousins et cousines, mes neveux et nièces. Il m’a fallu du temps pour rassembler tous les renseignements.»
Un entretien avec la généticienne permet à Madame K. d’être au clair sur les avantages de...
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