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Santé & Bien-être

Comment surmonter l’épreuve du deuil

Jean-Christophe Bétrisey, Psychanalyste - lun. 01/05/2023 - 00:00
«Je viens de perdre ma meilleure amie. Nous nous connaissions depuis que nous avions la trentaine. Il ne se passait pas un jour sans que nous nous appelions. Sa disparition est une tragédie, j’ai l’impression qu’on m’a arraché une partie de moi-même», témoigne Stéphanie, 78 ans. Un psychanalyste aborde la question du deuil.
Comment surmonter l’épreuve du deuil
En matière de deuil, il n’y a pas de règles, il n’y a que des individus en souffrance.  © iStock

Permettez-moi, Stéphanie, de commencer par vous présenter mes sincères condoléances. Après tant d’années de relation d’une telle intensité, je conçois aisément la douleur de la perte de l’autre. La peine, les larmes, l’abattement font partie des étapes du deuil, le lien affectif à votre amie a été rompu. Votre attachement émotionnel quasi cinquantenaire s’effondre et laisse, aujourd’hui, place à une période de chaos.

Il se manifeste par un ensemble de transformations qui s’installent à la suite de la perte d’un être aimé. Ce mécanisme psychique s’élabore jusqu’à ce que l’individu finisse par renoncer à l’être perdu ou qu’il parvienne à s’en détacher. En d’autres termes, la psyché ordonne les émotions en jeu dans cette phase d’apathie pour permettre au sujet d’intégrer ce bouleversement. Il n’est pas rare, chez l’endeuillé, de constater des périodes de tristesse, de colère, d’incompréhension, d’angoisse, de difficulté à dormir ou à se concentrer. Il est, par ailleurs, possible...

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