Les plats précuisinés: à prendre ou à laisser?

Silvio Baselgia: responsable des produits convenience frais chez Coop

Josef Zisyadis: directeur de la Semaine suisse du Goût, coprésident de slow-food suisse

Les plats précuisinés, c’est de la malbouffe ?

Silvio Baselgia: Non. Ils ont beaucoup changé ces dernières années : ils doivent non seulement être rapides, faciles à préparer et savoureux, mais également être sains et équilibrés. Nous réduisons d’ailleurs de plus en plus le sel ainsi que les calories et nous n’utilisons presque pas de conservateurs.

Josef Zisyadis: Pour moi, oui. Ne pas préparer son repas soi-même, c’est déjà de la malbouffe. On ne sait pas d’où vient la nourriture et on ne choisit pas le goût, les saveurs. Sans compter que l’état d’esprit n’est pas le même. En achetant un plat déjà tout préparé, qu’apporte-t-on aux autres ?

Ils sont plutôt pratiques pour ceux qui manquent de temps, non ? Ou pour les personnes âgées qui ne peuvent plus cuisiner