La fluidité de leurs mouvements renvoie à une forme d’esthétisme ultime, fait de grâce et de virtuosité. Mais, derrière l’apparente facilité des lipizzans de l’Ecole espagnole de Vienne, se cache un travail de forçat. Quand ces chevaux blancs, originaires d’Andalousie, entrent en scène, ils réalisent de véritables ballets équestres, où se succèdent cabrioles, courbettes, pirouettes au galop ou croupades aux rythmes des grands classiques de la musique viennoise. Un art que ces représentants de la plus ancienne race de chevaux de dressage d’Europe perpétuent depuis plus de quatre siècles, puisque cette école est la seule de par le monde où l’équitation a été enseignée sans interruption depuis la Renaissance.
Un décor majestueux
La formation des étalons lipizzans (leur nom vient de l’un des anciens haras impériaux, situé à Lipica, dans l’actuelle Slovénie) commence à l’âge de 4 ans, après une sélection qui prend en compte leur force physique, leurs...
publicité
La suite est réservée à nos abonné·e·s
Découvrez nos offres d’abonnement
Déjà abonné·e ? Se connecter
