«Contempler un quetzal resplendissant dans une forêt d’Amérique centrale, c’est comme visiter Notre-Dame à Paris ou aller admirer la statue de la Liberté à New York : un incontournable. » En ornithologue passionné, Jean-Nicolas Pradervand ose les comparaisons. Mais il faut bien avouer, expérience faite, qu’observer ce majestueux oiseau est un spectacle fascinant. « J’ai vu beaucoup d’espèces nettement plus rares que le quetzal, mais lui possède ce superbe plumage, duquel jaillissent des couleurs métalliques, tantôt rouge tantôt bleu-vert, détaille le spécialiste vaudois. Et puis, il y a cette queue qui fait presque 70 centimètres, soit près du double de son corps. » Est-il facile à apercevoir ? « Bien que menacé de disparition, c’est un oiseau assez fréquent dans les forêts de montagne, répond Jean-Nicolas Pradervand. Comme la végétation y est dense, il peut toutefois être difficile de le distinguer. Mais y parvenir, c’est un peu comme voir un gypaète dans les Alpes : ce n’est...
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