Mistinguett, chanteuse-danseuse et espionne par amour
«Une artiste populaire, une reine du music-hall. On avait envie de l’aimer.» Filipe Resende a beau n’avoir que 33 ans, il évoque avec une admiration sincère cette femme née en 1875 et décédée en 1956, à l’âge de 80 ans. Au point, avec deux amis, de mettre sur pied une comédie musicale pour lui rendre hommage. Il est vrai que la vie de Mistinguett, de son vrai nom Jeanne Florentine Bourgeois, a été tout sauf un long fleuve tranquille. Preuve en est son passage dans les services secrets français. Mais revenons en arrière.
Fille d’une couturière et d’un journalier, celle qu’on appelait communément Miss s’est faite toute seule, avec deux arguments chocs, sa gouaille et ses gambettes. Avec une obsession… fuir la pauvreté. Elle trouvera sa voie, au début des années 1900, sur scène où elle rencontrera Jacques-Charles, père de la revue moderne. Mais c’est avec «La valse chaloupée», en 1908,...
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