Les temps sont durs mais le caramel est mou

Faire parler sérieusement un humoriste n’est pas une mince affaire. Mais lorsqu’ils sont deux, c’est carrément l’horreur. Surtout quand vous avez affaire aux grosses têtes, pardon aux dicodeurs Kaya Güner et Frédéric Gérard, complices comme jamais. Quand l’un commence une phrase, l’autre la finit, le plus souvent par une plaisanterie. A croire que nos comiques partagent un seul et unique cerveau porté vers la dérision. Bref, quand il s’agit de leur faire raconter leur prochaine création, autant vouloir décrocher la lune.

Seule certitude arrachée de force entre deux blagues de potaches : le titre du spectacle. Ils en sont très fiers : Les temps sont durs mais le caramel est mou. Frédéric ou Kaya, qu’importe, s’explique, d’abord sérieusement : « A l’approche de Noël et vu la morosité de l’actualité — humanitaire, réfugiés, CFF, football, amour, banques, etc. — notre mission est de remonter le moral des gens. » « En fait, poursuit Kaya ou...