Le secret de Jacques Offenbach
Imaginez un frêle adolescent de 14 ans avec pour seuls bagages un fort accent allemand, l’amour du violoncelle et une ambition dévorante consistant à grimper les barreaux de la célébrité dans la Ville lumière. Ainsi était Jacques Offenbach à son arrivée à Paris, en 1833. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a réussi son pari, au-delà sans doute de toute espérance, devenant pour la postérité le pape de l’opérette et de La vie parisienne.
Le secret de ce musicien à l’allure plutôt austère, en tout cas à en juger par les quelques portraits que nous connaissons de lui? Pour Frédéric Mairy, directeur-adjoint du Théâtre du Passage, à Neuchâtel, tout ou presque réside dans la bonne humeur de son œuvre: «Les musiques sont plaisantes, entraînantes, les trames sont très légères mais bien réalisées et, surtout, elles finissent bien, contrairement à l’opéra où la conclusion est généralement dramatique...
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