Metteur en scène tourmenté ? Gianni Schneider reconnaît être écartelé depuis sa naissance entre deux cultures, deux modes de vie et de pensée. De son père allemand, il a hérité le pragmatisme germanique. De sa mère italienne, une véritable spontanéité affectueuse. Et d’avouer : « J’ai acquis une instabilité chronique. » Sans nul doute aussi une sensibilité un brin exacerbée.
A côté de son engagement « poétique », il a ainsi voulu s’investir dans la politique. Conseiller communal lausannois depuis 2002, socialiste, il se refuse à traiter des problèmes culturels lorsqu’il enfile ce costume : « Je ne m’occupe que des plus démunis. »
Tout cela pour expliquer que, lorsque Gianni Schneider s’empare de cette pièce de Berthold Brecht, il n’est pas loin d’y mettre toute son âme. D’autant plus que l’auteur dénonce, en fait, l’absurdité de la Seconde Guerre mondiale dans ce texte qui a pour cadre la guerre de Trente Ans. Pour rappel, Mère Courage et...
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