Le pari était osé. En proposant un spectacle mi-opéra mi-théâtre à partir de La Traviata de Guiseppe Verdi, le sol était pour le moins glissant. Mais Benjamin Lazar, Florent Huber et Judith Chemla ont fait mieux qu’éviter les fausses notes. Leur adaptation a été saluée par une presse unanime comme rarement. De Libération au journal Le Monde en passant par Les Inrockuptibles, les compliments ont plu comme rarement. Le Canard enchaîné a même osé : « Veni, Verdi, Vici ! ». Bref, c’est dire si le passage de la troupe au Théâtre du Jorat, à Mézières, revêt un caractère exceptionnel. Directeur de la Grange sublime, justement, Michel Caspary n’est pas avare non plus d’éloges : « Dès que le plateau s’illumine, tu es pris. » Reprenons : Traviata, vous méritez un monde meilleur est donc bien à mi-chemin entre l’opéra et le théâtre. Avec des comédiens-chanteurs, comme Judith Chemla dans le rôle principal. Ce mélange des genres ne...
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