Il y a d’abord ce regard perçant. Glaçant parfois, joueur souvent, voire amusé, c’est ce qu’on remarque en premier chez François Berléand. Et, si son nom n’évoque pas tout de suite quelque chose à vos interlocuteurs, il suffit de montrer une photo pour que sa gueule déclenche une vague cinématographique. A défaut d’avoir jamais eu un physique de jeune premier, le bonhomme ne passe pas inaperçu, que ce soit à l’écran ou sur scène. Il faut dire aussi que, à 66 ans, ce fils de commerçant russe de gadgets américains (!) peut se targuer d’une filmographie longue comme le bras. Idem pour ses prestations au théâtre. L’homme est peut-être boulimique, mais les propositions de rôles lui tombent dessus, les unes après les autres.
Plutôt pince-sans-rire, il est aussi d’une franchise quelquefois déroutante dans ses interviews. On sent qu’un rien l’amuse et qu’il ne se prend pas au sérieux, malgré ses...
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