Bouleversante «Katia Kabanova»
Une femme s’ennuie dans la province russe au XIXe siècle. C’est Katia Kabanova. Mal mariée, harcelée par une belle-mère acariâtre, elle pleure sa liberté perdue. Certes, il y a Boris. Il la désire, elle succombe à la tentation. Elle le retrouve en forêt, une nuit où son mari est en voyage. Mais au retour de celui-ci, tout explose en Katia: elle avoue son adultère au nez de son mari et de sa belle-mère. Après quoi elle part se jeter dans la Volga. Qu’a-t-elle noyé, au fond? On ne sait pas vraiment quelles espérances la vie a tuées en Katia Kabanova.
Mais si le synopsis, tiré de L’orage de l’écrivain russe Ostrovsky, reste à dessein ambigu sur ce point, l’opéra qu’en a tiré le compositeur tchèque Leos Janacek (1854-1928) ne laisse planer aucun doute. La musique est là pour exprimer ce que Katia ne met pas en mots: la nostalgie de...
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