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Culture

Bouleversante «Katia Kabanova»

Jean-Jacques Roth, Journaliste - sam. 01/10/2022 - 00:00
Négligés après la mort du compositeur, les opéras de Leos Janacek ne quittent désormais plus l’affiche. Le Grand Théâtre de Genève lui rend honneur, avec le destin tragique de «Katia Kabanova».
Opera Katia Kabanova Leos Janacek Grand Theatre Geneve
L'illustration du Grand Théâtre de Genève poour Katia Kabanova et l'auteur de l'opéra, Leos Janacek. © DR/Wikipédia

Une femme s’ennuie dans la province russe au XIXe siècle. C’est Katia Kabanova. Mal mariée, harcelée par une belle-mère acariâtre, elle pleure sa liberté perdue. Certes, il y a Boris. Il la désire, elle succombe à la tentation. Elle le retrouve en forêt, une nuit où son mari est en voyage. Mais au retour de celui-ci, tout explose en Katia: elle avoue son adultère au nez de son mari et de sa belle-mère. Après quoi elle part se jeter dans la Volga. Qu’a-t-elle noyé, au fond? On ne sait pas vraiment quelles espérances la vie a tuées en Katia Kabanova.

Mais si le synopsis, tiré de L’orage de l’écrivain russe Ostrovsky, reste à dessein ambigu sur ce point, l’opéra qu’en a tiré le compositeur tchèque Leos Janacek (1854-1928) ne laisse planer aucun doute. La musique est là pour exprimer ce que Katia ne met pas en mots: la nostalgie de...

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