Avec Kerouac, les rêves d’après-guerre ont la vie dure
Cette année, l’écrivain et poète américain Jack Kerouac aurait eu 100 ans. Pour la plupart bien plus jeunes que lui, ses premiers admirateurs l’ont découvert à l’adolescence, à l’aube des sixties, à la faveur de la publication, en 1957, d’un ouvrage qui aura marqué son temps : "On the Road", le fameux "Sur la route". Ecrit d’un seul jet, en trois semaines (du 2 au 22 avril 1951), sur un rouleau de papier de 120 pieds (36,50 mètres) de long, ce livre a accompagné les rêves et la révolte des baby-boomers sur les deux rives de l’Atlantique. Ses sessions de prose fleuve et spontanée, aux accents enfiévrés traduisent les aspirations d’une jeunesse d’après-guerre éprise de liberté et d’horizons plus larges.
Parmi les plus fervents et fidèles admirateurs de Jack Kerouac, on trouve un certain Jean-François Duval, journaliste et écrivain, chroniqueur dans générations. « J’avais 16 ans quand j’ai ouvert "On...
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