Stella Baruk : la mathématicienne amoureuse des mots
L'intérieur de son appartement parisien témoigne de son parcours riche et exotique: tapis persans, plateau arabisant, piano jonché de partitions de musique classique, livres d’art voisinant avec des bouquins de mathématiques. « Entrez, je vous attendais. » La voix de Stella Baruk, pas plus que son regard et sa prestance, ne traduit l’idée que beaucoup se font — à tort — d’une femme de bientôt 87 ans : elle impose et appelle une bonne tenue de l’esprit. « J’aimerais tant me débarrasser de certaines « précisions » de ma fiche sur Wikipédia » déclarera-t-elle, plus tard. « Les gens véhiculent de tels préjugés sur l’âge. » Et de raconter que, récemment, quelqu’un croyant lui faire plaisir s’est exclamé : « J’aimerais être comme vous à votre âge ! » « Quel curieux compliment. » Les hommages qu’elle préfère, Stella Baruk, ce sont ceux qui se réfèrent à ses actions et à ses écrits. Récemment, l’un des articles qu’elle a publiés sur le site du GRDS...
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