Sir Basil Zaharoff, marchand de mort
Si l’on devait réaliser le portrait d’un salaud, Sir Basil Zaharoff serait sans doute au premier rang des prétendants à ce titre. De ce natif de Constantinople en 1850, on pourrait dire qu’il avait vendu son âme au diable dès ses premiers pas. Dans le roman passionnant* qu’elle vient de sortir, Jennifer Richard imagine même qu’il méprisait son père, n’avait aucune considération pour sa mère et n’avait qu’un seul idéal. « Il m’est vite apparu que personne n’avait réussi à percer le mystère. Etait-il grec, était-il russe ? Etait-il juif ou chrétien ? Est-il né à Plovdiv en Bulgarie ou à Mugla en Anatolie ? Cela n’a pas d’importance. Ce qui est certain, c’est que son Dieu avait deux têtes, l’argent et le pouvoir. »
Une certitude, si l’homme est prêt à tout pour arriver, il est aussi d’une redoutable intelligence. On dit qu’il parlait cinq langues à l’âge...
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