Sa « Grossmutti » est-elle un fantôme ?
« Grossmutti » ne lui parlait jamais. De cette grand-mère taiseuse, qui n’avait ni parole ni geste pour sa petite-fille, alors en week-end à Lucerne, l’écrivain Véronique Emmenegger en a fait un livre. Un roman graphique ou, plutôt, un jeu de piste, qu’elle nous invite à arpenter à ses côtés, au gré des objets et des odeurs jaillies du passé. La petite maison de sa « Grossmutti » surgit ainsi de la nuit, avec son lot d’objets et de souvenirs que tracent la dessinatrice Wanda Dufner au fil des pages.
C’est Hedwig ou la pensée-louve, un récit émouvant et drôle à la fois, un livre qui dessine peu ou prou la grand-mère que l’on a tous eue, partant qu’il y en a toujours une plus causeuse et plus douce que l’autre. « Comme tout le monde, j’ai dû trier l’appartement à sa disparition et les objets ont germé comme des petits bijoux...
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