S'écrire pour garder le fil de la mémoire
Un amour immodéré des mots, une imagination débordante et une conviction de fer. Il n’en fallait pas moins pour monter un rendez-vous littéraire auquel personne, ou presque, ne croyait. Un Festival de la correspondance à l’heure des réseaux sociaux ? ! Franc-tireuse, Manuella Maury, de la RTS, a osé. Et, si c’est Mase l’écrin et l’âme de ce festival, ce n’est pas un hasard. C’est dans ce village valaisan perché dans le val d’Hérens que la journaliste de Passe-moi les jumelles a vécu toute son enfance. Une communauté entière de 222 âmes, donc, pour accueillir durant trois jours les festivaliers. Ils étaient 2500 à avoir répondu à l’appel, l’an dernier.
Le moteur du projet
Reste que le véritable moteur de ce festival est ailleurs : « J’ai échangé avec mon père une correspondance régulière depuis 2005 et jusqu’à son décès, en août 2016. » Neuf ans durant lesquels père et fille ont pu se...
publicité
La suite est réservée à nos abonné·e·s
Découvrez nos offres d’abonnement
Déjà abonné·e ? Se connecter