Rencontre avec François Busnel
ll revient tout juste de Los Angeles, « une interview avec un écrivain ». Il avait donné rendez-vous à la rédaction de sa revue America, mais la conversation s’est déroulée à la terrasse d’un petit café sous le soleil, devant un thé à la menthe. « Cela ne vous dérange pas que je garde mes lunettes ? a-t-il demandé. Pas pour jouer les stars, mais je prends soin de mes yeux. C’est mon instrument de travail ! » Bien sûr, on comprend. Même si on regrette un peu, car son regard est si chaleureux et curieux qu’on se prendrait vite pour l’un de ses invités à La grande librairie. Chemise noire sous un blouson de daim, jean, bracelet et cordelettes autour du poignet, bagues aux doigts, sourire et verbe généreux, François Busnel a la cinquantaine pétillante. Et la célébrité modeste (sa voix seule fait se retourner sur lui). Il se prête au jeu des questions-réponses avec...
publicité
La suite est réservée à nos abonné·e·s
Découvrez nos offres d’abonnement
Déjà abonné·e ? Se connecter