Landru : barbe-noire de sinistre mémoire
Son seul regard suffit à vous glacer le sang. Aujourd’hui encore, en regardant Henri-Désiré Landru sur ses photos anthropométriques, ses yeux charbonneux et sa barbe noire, on voit le monstre qui a fini guillotiné sur la place publique, le 25 février 1922. Son crime, avoir tué au moins dix femmes et un jeune homme pour s’emparer de leurs biens. Mais, comme le rappelle Bruno Fuligni dans une biographie : Landru, l’élégance assassine, réellement passionnante qui vient de paraître, « le sire de Gambais » n’a jamais avoué et les cadavres n’ont pas été retrouvés non plus.
Pourquoi le sire de Gambais ? Parce que c’est dans une demeure cossue et isolée de cette commune que Landru amenait ses victimes. Plus tard, les habitants se rappelleront qu’on les voyait toujours entrer, jamais repartir. D’ailleurs, le maître des lieux achetait
toujours un billet aller-retour pour sa maison de campagne et… un...
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