Là-haut, la vie était moche aussi
Certes, il y avait encore quelques aristocrates dans les airs qui considéraient les débuts de la guerre aérienne comme un jeu avec ses codes d’honneur. Mais pour la plupart des pilotes engagés, le conflit s’apparentait à une tuerie aussi féroce que celle des fantassins. C’est l’information essentielle que l’on retire du tome 3 des Faucheurs de vent. Et même une histoire «d’amour» ne parviendra pas à embellir la sinistre réalité. Logiquement, au terme de la première guerre mondiale, ceux qui ont réussi à échapper à la mort resteront marqués à jamais. Et les plus lucides, comme Louis Laffite, ont une seule question en tête: A quand la prochaine fois?
Un récit pessimiste qui n’en reste pas moins agréable à lire et des plus utiles pour la mémoire collective.
J.-M.R.
Combats de chiens, Faucheurs de vent,tome 3, Editions Glénat.
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