Violette Morris et sa part d'ombre
Incroyable Violette Morris. Septante-cinq ans après sa mort, elle continue de diviser les historiens. S’ils s’entendent sur sa vie de sportive d’exception et ses frasques — elle fumait comme un pompier, jurait comme un charretier, picolait comme un Polonais — c’est bien sur sa collaboration avec la Gestapo que les esprits s’échauffent. Tuée dans une embuscade avec cinq autres personnes dont deux enfants, la scandaleuse aurait bien été la cible principale de la Résistance pour qui elle était une espionne, une collabo tortionnaire de la Gestapo. Pour d’autres, dont Gérard de Cortanze qui vient de lui consacrer un roman, il n’en était rien. « Elle a été tuée lors d’un attentat qui ne la visait nullement, mais par accident. La Résistance, qui souhaitait abattre un charcutier normand collabo notoire, a éliminé en même temps les cinq autres occupants de la voiture, dont Violette Morris. »
Prix Renaudot pour son roman Assam, l’écrivain...
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