Disons-le d’emblée, et ce sera fait. Giuseppe Morello était un sale type qui a terminé sa vie comme il l’avait menée: criblé de balles par la concurrence, se vidant de son sang avant de rendre son âme au diable. Cela dit, le parcours de ce Sicilien, né à Corleone en 1867, est aussi l’occasion de découvrir la rudesse de la vie en Italie à cette époque ainsi que les conditions d’émigration aux Etats-Unis, comme en témoigne la biographie écrite par l’Anglais Mike Dash, enfin traduite en français.
Handicapé de naissance, avec un avant-bras droit rabougri et une main avec un seul doigt — une griffe — Giuseppe Morello perd, à l’âge de 5 ans, son père âgé, lui, seulement de 32 ans. C’est par l’entremise de son beau-père qu’il sera adoubé très jeune par les mafieux locaux. A 22 ans, il est déjà le lieutenant d’un boss local. « Ses qualités...
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