Le tricot, cet autre moyen d’expression et de protestation
Quand on a considéré le tricot comme l’expression de la soumission des femmes à un rôle de fée du logis, on ne peut que s’interroger: mais pourquoi les jeunes femmes de l’ère #Metoo se remettent-elles à tricoter? Et avec ferveur, en plus? Il suffit de voir comment elles se refilent les bonnes adresses de tutos sur YouTube permettant de réaliser pulls à col cheminée, bonnets à pompon ou même housses pour ordinateurs. (Oui, car elles n’ont pas toutes la chance d’avoir encore des grands-mères ou arrière-grands-mères pouvant leur expliquer comment on monte des mailles ou exécute une diminution!)
Faut-il craindre un retour en arrière? Au contraire. Selon Loretta Napoleoni, qui vient de publier un livre sur le tricot *, ces jeunes femmes tricotent parce qu’elles sont féministes, justement. Elles vont plus loin que leurs aînées. Reprenant l’ouvrage, là où il s’était arrêté: dans les années 70, les femmes se sont...
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