Trois fils disparus brutalement (un à la guerre, deux assassinés), une fille lobotomisée avant d’être placée dans une institution et une autre décédée dans un accident d’avion ! En tant que père, Joe Kennedy (1888 – 1969) n’a pas été épargné par le sort. Mais, avouons-le, quelque part, on ne peut s’empêcher de penser qu’il a provoqué ce destin funeste. Cet homme d’affaires et diplomate américain a, en effet, tout sacrifié à son ambition dévorante et à ses besoins personnels. Rien ne l’arrêtait pour atteindre son but.
Une revanche sur la vie ? Le père de JFK était pourtant issu d’une famille aisée, mais irlandaise. Une communauté très déconsidérée alors dans cette Amérique dirigée par les descendants anglais des fondateurs. « Il restait aussi, circonstance aggravante, un catholique parmi les protestants », souligne Georges Ayache dans la remarquable biographie qu’il vient de consacrer au patriarche du clan Kennedy.
Tout au...
publicité
La suite est réservée à nos abonné·e·s
Découvrez nos offres d’abonnement
Déjà abonné·e ? Se connecter