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Culture

Sam Szafran, peintre de l’abîme

- mar. 15/04/2014 - 00:00
Maître du pastel, qui a priori évoque une certaine douceur, cet artiste a été marqué par les événements tragiques de sa vie. Et son œuvre s’en ressent, parfois jusqu’au vertige.
Sam Szafran
Atelier aux feuillages bleus: Jean Paget dans le hamac à la Besnardière. ©  DR

Artiste au parcours unique, loin des modes, peintre des ateliers et des escaliers, marqué par des thèmes obsessionnels. C’est ainsi qu’au fil des années et des catalogues, les spécialistes esquissent le travail de Sam Szafran qui revient, dix ans après, sur les cimaises de la Fondation Gianadda.

Derrière l’artiste au talent incontestable, il convient toutefois de s’attacher à l’homme, pour mieux comprendre une œuvre incroyablement riche et virtuose. Né en 1934, fils d’une famille d’émigrés juifs polonais, Sam Szafran est d’abord un rescapé. Il ne doit qu’à la présence d’esprit d’une tante, arrêtée elle aussi par la Milice, d’échapper à la rafle du Vél d’Hiv. Sa parente lui avait conseillé, à lui, le petit garçon blond, de dire qu’il était le fils du concierge et qu’on l’avait embarqué par erreur avec les Juifs. Mais ce ne sera qu’un sursis puisqu’il est arrêté une seconde fois...

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