Henri Manguin : un fauve s’invite à l’Hermitage
Ami d’Albert Marquet, de Charles Camoin et de Henri Matisse, ses complices avec lesquels il fréquentait le cours de Gustave Moreau à l’Ecole des beaux-arts de Paris, Henri Manguin a fait partie de ce groupe de jeunes peintres audacieux devenus les acteurs du fauvisme dès 1905. Ce doux fauve a été l’un des premiers à s’éloigner des formules intimistes pour se risquer sur un chemin jugé hasardeux à l’époque : celui de la couleur pure.
Sa manière d’utiliser la peinture à la sortie du tube en a choqué certains, séduit d’autres, et lui a valu le surnom de « peintre voluptueux », donné par Apollinaire, sensible à son talent. Avec ses teintes éclatantes qui apportaient une force et un dynamisme flamboyants à ses toiles, Manguin a servi ses thèmes de prédilection : les scènes de la vie de famille, les nus, les paysages méditerranéens et les natures mortes. Autant d’odes au bonheur de vivre...
publicité
La suite est réservée à nos abonné·e·s
Découvrez nos offres d’abonnement
Déjà abonné·e ? Se connecter