Champollion a fait parler les pharaons
Sans lui, tout un pan de l’Egypte antique nous serait inconnu. C’est au terme de travaux harassants que Jean-François Champollion (1790-1832) est parvenu à déchiffrer les hiéroglyphes en septembre 1822. Une découverte capitale qui nous a permis de connaître véritablement l’histoire d’une civilisation millénaire dont les réalisations font aujourd’hui l’admiration de millions de touristes. Qui n’a jamais vu, ne serait-ce qu’en photos, les pyramides de Gisez, le Sphinx, la Vallée des Morts, le complexe religieux de Karnak ou encore celui d’Abou Simbel?
Considéré comme le Mozart de l’Egyptologie par le chercheur et auteur Christian Jacq*, Champollion n’a pas eu la tâche facile. Depuis le XVIIIe siècle, une compétition féroce opposait de nombreux chercheurs avides de déchiffrer la parole des dieux. Mais le natif de Figeac, moins de 10'000 habitants aujourd’hui, a été le seul à comprendre qu’il s’agissait à la fois d’une écriture phonétique et symbolique. Avec cet éclairage et...
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