Cinéma: « Il était le meilleur ami de son père »
« Monsieur le Commandant, j’ai l’avantage de porter à votre connaissance les faits suivants : à Hauterive, dans un immeuble assez retiré, se réunissent chez les Thiel des amis communistes suisses, français et même un Polonais domicilié en France. Cet individu se livre à de la propagande communiste. » Ce rapport de police datant d’octobre 1936, n’est qu’un « mini » extrait des années de filature dont Reynold Thiel, identifié comme communiste, a fait l’objet en Suisse. Sans cet anticommunisme radical qui régnait en Suisse dans les années 1930, le jeune pianiste neuchâtelois aurait-il connu une vie aussi rocambolesque que le raconte le film de Danielle Jaeggi ? Probablement pas.
Chasse aux « rouges »
En 1936, Reynold Thiel a 26 ans. Il revient tout juste de Paris où il s’est mêlé à l’effervescence artistique du quartier de Montparnasse. Il s’y est marié avec une Française communiste, il a noué des liens...
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