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Culture

Cinéma: « Il était le meilleur ami de son père »

- sam. 01/02/2020 - 00:00
Primé au Festival du film d’histoire de Pessac, Thiel le Rouge, un agent si discret, de la réalisatrice suisse Danielle Jaeggi relate l’histoire d’un Neuchâtelois espionné et fiché parce que communiste.
Cinéma: « Il était le meilleur ami de son père »
Ses mains de pianiste, Reynold Thiel les a plongées dans des affaires louches avec l’URSS.

« Monsieur le Commandant, j’ai l’avantage de porter à votre connaissance les faits suivants : à Hauterive, dans un immeuble assez retiré, se réunissent chez les Thiel des amis communistes suisses, français et même un Polonais domicilié en France. Cet individu se livre à de la propagande communiste. » Ce rapport de police datant d’octobre 1936, n’est qu’un « mini » extrait des années de filature dont Reynold Thiel, identifié comme communiste, a fait l’objet en Suisse. Sans cet anticommunisme radical qui régnait en Suisse dans les années 1930, le jeune pianiste neuchâtelois aurait-il connu une vie aussi rocambolesque que le raconte le film de Danielle Jaeggi ? Probablement pas.

Chasse aux « rouges »

En 1936, Reynold Thiel a 26 ans. Il revient tout juste de Paris où il s’est mêlé à l’effervescence artistique du quartier de Montparnasse. Il s’y est marié avec une Française communiste, il a noué des liens...

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