Finie, la barrière des langues
Yasmine, traductrice français-russe à Genève, ne souffre pas de la concurrence des multiples plateformes numériques et applications mobiles de traduction. Ou pas encore? «Il est arrivé que des clients me fournissent pour relecture un texte déjà passé à la moulinette d’un traducteur automatique… Mais le résultat n’était pas terrible. Même s’il y a eu de gros progrès, le russe est encore très complexe pour ces outils. En revanche, pour l’anglais par exemple, c’est parfait», assure Yasmine.
La qualité de la transcription varie donc en fonction de la langue traitée. Ce qui vaut pour toutes, en revanche, c’est que la fiabilité des outils s’affine de jour en jour grâce à la technologie dite «de l’apprentissage automatisé». C’est-à-dire que ces moteurs apprennent et s’améliorent en pratiquant eux-mêmes avec la masse de «travail» qui leur est donnée.
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