Le viager peine à séduire la Suisse
Légiféré depuis deux siècles en France, mais pratiqué depuis bien plus longtemps, le viager est surtout connu par un fait divers qui fit la une dans les années 1990. En même temps que l’on désignait la doyenne de l’humanité en la personne de Jeanne Calment, on apprenait qu’elle avait vendu, 37 ans auparavant, sa maison en viager à son notaire. Celui-ci assura le paiement d’une rente à l’ancienne propriétaire jusqu’à sa propre mort, puis au travers de son épouse, payant ainsi près de deux fois le prix réel de la demeure. Exemple paroxystique, sans doute, du risque lié au contrat d’entretien viager, il n’en reste pas moins que les Suisses présentent toujours une certaine frilosité à parier sur la durée de vie d’un propriétaire vieillissant pour pouvoir bénéficier de son logement à moindre coût.
Toutefois, l’idée d’un viager fait doucement son chemin en terres helvétiques, notamment face à l’allongement de...
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